Ce mardi 7 février, la cour d’appel de San Francisco examine la décision du juge James Robart de suspendre le décret présidentiel anti-immigration après que l’administration Trump a fait appel de cette décision. Près de 130 grandes entreprises américaines de la côte ouest ont déposé une requête en justice contre ce décret qui interdit temporairement l’entrée sur le territoire de ressortissants de sept pays à majorité musulmane.

De Facebook à Twitter en passant par Apple, Intel, Uber ou Netflix, mais aussi Paypal, dont le fondateur est l’un des rares soutiens de Donald Trump dans la Silicon Valley, c’est toute la Silicon Valley qui est vent debout contre le décret de Donald Trump.

Dans ce document d’une cinquantaine de pages déposé devant une cour de justice, ces grandes entreprises listent de nombreux arguments, pour motiver l’invalidation du décret présidentiel anti-immigration. Pour étayer leurs arguments, elles s’appuient sur des références historiques, comme le célèbre livre du président John F. Kennedy, Une nation d’immigrés.

Les géants de la Silicon Valley dénoncent, également, les dommages économiques importants, pour le commerce américain, l’innovation et la croissance, que pourrait causer, l’application de ce décret. Une mobilisation, soutenue par les salariés et les consommateurs, qui manifestent leur mécontentement dans les rues.

Chez Google, près de 200 salariés sont menacés par ce décret. Le géant de la recherche en ligne a également créé un fonds de quatre millions de dollars pour soutenir les associations de défense des droits de l’homme. De son côté, Airbnb fournit des logements gratuits aux personnes qui ne peuvent pas entrer aux Etats-Unis.

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