Initialement prévu le 12 Mai 2017, le rapatriement de la dépouille mortelle du Président national de l’UDPS a été renvoyé aux calendes grecques. Le communique émanant du Secrétariat général du parti relève des éléments d’actualité qui ont concouru à cette décision.

Dans son communiqué datant du 09 Mai, Jean Marc Kabund dénonce la fermeture de son siège situé dans la commune de Limete et charge la Majorité Présidentielle de préparer une confrontation avec l’UDPS lors du rapatriement du corps de leur leader.

En rappel, le lundi 08 mai dernier, une attaque a été perpétrée dans le bureau de la police situé en face du directoire national de l’UDPS dans la commune de Limete. Dans la foulée, des tentes ont été incendiées et un camion vandalisé au moment où les policiers auraient pris les larges. Pour l’UDPS cette attaque constitue un montage pour lancer un mouvement de violence avant le retour au pays de la dépouille d’Etienne Tshisekedi.

Prenant la communauté nationale et internationale à témoin, l’UDPS a jugé bon de renvoyer le rapatriement du corps du sphinx « de commun accord avec sa famille biologique ».

Toutefois, l’UDPS a appelé ses membres et sympathisants à ne pas céder à la peur ni à l’intimidation du pouvoir.

Les obsèques d’Etienne Tshisekedi posent problème depuis sa disparition. Il y a eu un bras de fer sur le lieu de sépulture avant cette date du rapatriement de corps fixée unilatéralement par la famille politique et biologique du défunt sans l’aval des autorités. La semaine dernière, le Belge qui avait gagné le marché de construction du mausolée devant accueillir le corps du sphinx avait été interpellé et les travaux arrêtés.

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