Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement dirigé par Félix Tshisekedi est la seule plateforme qui n’a pas déposé la liste de ses candidats au Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 après les consultations lancées par les Présidents du Senat et de l’Assemblée Nationale.

Pour Christian Mwando Président national de l’UNADEF, parti membre du G7, le Rassop n’a pas à participer à ce Cnsa. « Cette démarche se fait sur base d’un arrangement particulier qui viole l’accord du 31 décembre 2016 ». A-t-il déclaré à Global Infos.

Pour l’élu de Lubumbashi et ancien ministre provincial des finances de Moïse Katumbi, l’application de l’accord doit se faire de manière globale et non sélective : « En vertu de l’accord, les institutions électives restent en place  jusqu’aux élections (président, assemblées nationale et provinciales, sénat et gouverneurs), 2) Pour assurer l’équilibre le Rassop présente le premier ministre, et le CNSA est dirigé par le président du conseil des sages du Rassop. Cependant le schéma actuel viole l’accord parce que le premier ministre n’a pas été présenté par le Rassop et l’arrangement particulier du camp de la Majorité Présidentielle veut faire nommer n’importe quel président désigné par les signataires pour gérer le CNSA. 

Donc tout l’équilibre est rompu car la MP et ses Alliés se retrouvent à la direction de toutes les institutions. Une manière de faire en sorte que les élections n’aient pas lieu en 2017 comme ce fut le cas en 2016 » A conclu Christian Mwando.

En rappel, une consultation a été lancée depuis le début de la semaine par les Présidents des deux chambres du parlement pour trouver des personnes pouvant animer le CNSA, institution issue du dialogue du centre Interdiocésain et destinée à suivre le processus électoral.

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