Interviewé sur les ondes de RFI, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante Corneille Nangaa a jeté le pavé dans la marre en laissant entendre que même si les élections ne s’organisaient pas en 2017, il serait toujours dans l’esprit de l’accord du 31 décembre 2017.

Se félicitant du score réalisé dans les opérations d’enrôlement des électeurs où les agents électoraux ont déjà inscrit 33 millions d’électeurs sur les plus de 41 millions attendus, le Président de la CENI estime tout de même que les scrutins ne pourront malheureusement pas être possible au cours de cette année 2017. « Les paramètres en notre présence nous donnent des raisons de penser que nous n’aurons probablement pas la tenue de ces élections en décembre, tout en se disant que, même si on n’a pas les élections en décembre, il va falloir que nous soyons le plus proche possible de ces élections. » A-t-il affirmé

Pour C. Nangaa, les délais figurant dans l’accord ne sont que des références, mais il tient compte des contraintes technico-opérationnelles de terrain : « Il faut travailler dans cet esprit parce que nous ne sortons pas de l’accord. Même si on n’obtient pas les élections en décembre, nous restons dans l’accord parce que l’accord lui-même nous amènera sûrement à la sortie de la crise. »

Nangaa a évoqué des raisons sécuritaires et logistiques comme la cause du retard qui serait connu dans les opérations d’enrôlement d’électeurs, notamment dans les provinces du Kasaï. Ce qui a entrainé le retard de tout le processus électoral.

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