Des affrontements armés qui ont eu lieu dimanche 5 novembre à Muhumba (Commune d’Ibanda) à Bukavu (Sud-Kivu) entre la garde et escorte d’Abbas Kayonga et les FARDC ont pris fin après que l’ancien coordonnateur de la commission anti-fraude minière s’est rendu à la Monusco.

Selon le Capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole adjoint de la 33ème région militaire, les combats ont fait 7 morts et une cache d’armes a été découverte au domicile d’Abbas Kayonga.

« Pour le moment, la situation est sous contrôle. L’homme a fui à la Monusco avec une dizaine de ses combattants. Nous avons capturé certains et d’autres ont été tués. Du côté de l’ennemi il y a eu 3 morts et l’armée a perdu malheureusement 4 éléments. Nous avons capturé 9 éléments, 17 autres se sont rendus à la Monusco. Nous avons récupéré beaucoup d’armes en sa résidence: 6 armes d’appui, des lances roquettes, 2 mitrailleuses, 3 armes individuelles, 14 caisses de munitions »

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Abas Kayonga et ses gardes du corp

Jusqu’ici, personne ne connaît les causes des affrontements de ce dimanche en pleine ville de Bukavu. Selon le ministre VINCENT CHIBANVUNYA MURHEGA porte-parole du gouvernement provincial du Sud-Kivu,  un procès sera organisé d’ici peu pour juger cet opérateur minier depuis plusieurs années.

L’ancien gouverneur, Marcellin Cishambo avait nommé Abbas Kayonga, Coordonnateur de la Commission de lutte contre la fraude minière au Sud-Kivu, et la semaine dernière, le gouverneur Claude Nyamugabo l’avais démis de ses fonctions.

Crispin Kyangalilwa

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