Cette question d’une contribution à 50% de l’UDPS aux activités organisées par la structure des laïcs catholiques n’a cessé de faire objet de curiosité pour la presse kinoise, décidée en ce lundi 19 d’en savoir plus surtout avec les parrains du compromis politique aujourd’hui devenu pomme de discorde.
Si pour Jean Marc Kabund l’auteur de l’affirmation ayant fait le buzz dans les réseaux sociaux, sa déclaration ne ressemble à aucune autre chose qu’à la vérité, et même promet-il de mobiliser prochainement pour dépasser le 50%, cela ne paraît pas logique pour l’abbé Donatien Nshole qui a essayé de démontrer devant la presse le parallélisme existant entre les objectifs poursuivis d’une part par l’UDPS et d’autre part par le CLC.
L’Abbé Nshole a laissé entendre qu’il manifeste pour réclamer l’application intégrale de l’accord de la Saint-Sylvestre “…quand bien même la marche n’est pas organisée par la Cenco, c’est au niveau du CLC comme je l’ai dit, mais une analyse objective peut aider à juger cette déclaration, d’abord l’UDPS est dans la logique de la transition sans Kabila, tandis-que le CLC réclame l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre sans faire allusion à la transition sans l’actuel président, aussi à lire les instructions données par le CLC pour les marches, ils ont insisté pour que les partis politiques ne viennent pas en politiciens, ceux qui sont intéressés par leurs activités devront le faire comme catholiques ou comme les personnes de bonne volonté, donc tout ça c’est pour dire que, il n’y a pas un deal entre l’UDPS et l’église catholique, ça je le dis avec force”.
Il est tout aussi vrai que cette position du secrétaire général de la Cenco à l’occasion de la conférence de presse qui a suivi la clôture de l’Assemblée plénière extraordinaire, n’a été que pour éviter l’amalgame, et non pour souffler une quelconque crise entre l’UDPS et l’église catholique.
Jean-Paul MUBIAYI
