Le cri d’alarme vient des contractants travaillant avec la société minière Ruashi Mining. Ils ont vu leurs contrats arrêtés brusquement pour une « interdiction » des services de l’Etat concernant la livraison des minerais à faible teneur dans cette société.

Dans la foulée, les contractants sont surpris de voir que parmi les « négociants » qui continuent de faire ce travail, se trouve SOMIKA, une société sensée « a priori » produire des cathodes de cuivre comme le fait Ruashi Mining, mais qui prend la place des négociants.

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« Je suis équerré de ce qui se passe dans le travail que je fais depuis des années maintenant. Mes enfants vivent de ce business, j’engage environ 20 personnes dans ma petite société de sous-traitance, sans oublier les creuseurs artisanaux qui sont dans la mine. Comment tout ce monde peut se retrouver sans travail alors que seuls les expatriés sont autorisés à fournir les minerais. » S’étonne Taks Kitenge, un négociant minier.

Pour le comité des négociants miniers travaillant avec Ruashi Mining, cette situation pourrait causer un malaise indescriptible pendant cette période électorale.

« Nous avons commencé ce travail pour aider notre pays à se développer par la création de l’emploi local et la naissance de la classe moyenne. Nous ne pouvons pas comprendre que l’Etat ne puisse nous protéger dans la sous-traitance concurremment à ceux qui sont censés être considérés comme des investisseurs à part entière. » S’indigne un autre négociant.

Pour l’instant, les négociants miniers de Lubumbashi attendent une décision devant émaner du ministère des mines pour les autoriser à reprendre leur travail sur base des autorisations des coopératives minières dans lesquelles ils travaillent généralement.

 

 Jeef KITENGE

 

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