Depuis la découverte du variant Omicron de la Covid-19 en Afrique du Sud, les thèses se multiplient sur les effets néfastes de ce variant qualifié de “plus contagieux mais moins dangereux”.

Victimes de la suspension des vols à destination de la nation Arc-en-ciel, le pays de Nelson Mandela s’applique activement à étudier le comportement de variant.

Les scientifiques sud-africains ne voient aucun signe indiquant que le variant Omicron du coronavirus provoque des maladies plus graves, ont-ils déclaré vendredi.

Entre temps, les autorités ont l’intention de déployer des rappels de vaccins, vu que les infections quotidiennes approchent un niveau record.

S’il est vrai que les données hospitalières montrent que les admissions liées à la maladie COVID-19 sont en forte hausse dans plus de la moitié des neuf provinces du pays, il n’en demeure pas moins que les décès n’augmentent pas pour autant. En plus, des indicateurs tels que la durée médiane du séjour à l’hôpital sont rassurants.

Bien que les scientifiques affirment qu’il faut plus de temps pour parvenir à une conclusion définitive, le ministre de la santé, Joe Phaahla, a déclaré que les signes de gravité étaient positifs.

Les données préliminaires suggèrent que, même si le taux d’hospitalisation augmente, il semble que ce soit uniquement en raison du nombre de cas plutôt qu’en raison de la gravité de la variante elle-même, cet Omicron“, a-t-il déclaré à Reuters

L’Afrique du Sud a signalé plus de 22 000 nouveaux cas de COVID-19 jeudi, ce qui constitue un record au cours de la quatrième vague actuelle d’infections provoquée par la variante Omicron.

Bwana Muyenga