C’est depuis trois jours que le transport en commun est complètement paralysé dans la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami. Selon le constat fait, les motos, unique moyen de transport en commun de la ville sont invisibles sur toutes les artères de la capitale de Lomami.

Leurs propriétaires ainsi que les taximens ont jugé bon de les garder dans leurs maisons pour échapper à l’opération de recouvrement forcé des vignettes et autres documents initiés par la mairie et la division provinciale de transport et communication (TRANSCOM).

Ces agents recouvreurs accompagnés de la police de circulation routière (PCR) tracassent et sont placés dans plusieurs points chauds de la ville notamment à Nsendue Mutamba, à l’entrée de Mbunduki, à Zewe secteur, au petit marché de Bena Kasongo etc. ils exigent au total 150.000 FC pour les passagers n’ayant pas les documents.

Un motard en provenance de Kamana est copieusement tabassé parce qu’il voulait échapper au poste installé à l’entrée de Mbunduki constate un reporter de Radio Veritas, Une chaine catholique émettant depuis la ville de Kabinda.

Dans les rues, les taxi-motos sont très rares tout au long des journées. Les chauffeurs motos refusent d’être la cible des agents de la division provinciale de transport et communication et de la police routière qui mènent cette opération de contrôle de vignettes et autres documents pour taxi-motos et de recouvrement forcé des frais qui y seraient relatifs.

Plusieurs personnes ont été obligées de parcourir de longues distances à pied pour atteindre leurs lieux de travail.

Toute fois, les taximens demandent un temps de sensibilisation au payement des vignettes et des autres documents puis un délai supplémentaires pour se mettre en règle.

Mpandanjila Mukuna