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Le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, Jean-Jacques Mbungani a annoncé officiellement ce lundi 13 décembre la survenue de la quatrième vague de la pandémie de Covid-19 en RDC. Ceci est manifestement lié à l’apparition marquée du nouveau variant Sud-Africain, Omicron et des cas qui ne font que grimper au pays.

Cependant, sur terrain, les mesures barrières édictées par les autorités pour prévenir sa propagation à grande échelle sont foulées au pied à Lubumbashi. Sur l’ensemble de la ville, les transporteurs remplissent leurs taxi, taxi-bus ou moto, ce qui rend la mesure de distanciation physique impossible à respecter.

A certains arrêts, les passagers se bousculent pour le transport, et à l’intérieur, il est rare d’en trouver qui portent le masque, constate le reporter de Globalinfos.net.

Le relâchement des mesures barrières dans la lutte contre le Covid-19 est perceptible dans les marchés, magasins et universités. De tous les gestes barrières connus dans la lutte contre cette pandémie, seule la prise de température et le port du masque à l’entrée de certains établissements de l’enseignement supérieur, église et magasins rappellent de l’existence de la pandémie.

Le port de masque reste facultatif chez les Lushois, la présence systématique de dispositifs de lavage des mains que l’on a observé juste pour quelques temps, soit à l’avènement de la maladie a presque disparu. Dans plusieurs coins de la ville, tous ces dispositifs manquent de l’eau.

A l’Université de Lubumbashi , toutes les entrées sont libres d’accès. Aucun contrôle n’y est observé.
Cette situation est la même dans les marchés Mzee, Karavia, Kenya et les magasins.

Par ailleurs, dans quelques églises, les gestes barrières sont respectés, les fidèles passent tous par un contrôle avant d’accéder dans l’enceinte de l’église. Les entrées des églises et supermarchés sont devenues des lieux privilégiés pour les petits vendeurs des cache-nez et autres gels hydroalcoolique.

Joséphine Aloma