Congoiité” nouveau concept qui divise depuis un temps la classe politique congolaise. Ce projet de loi proposé par Noël Tshiani, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018, est vu comme une loi impartiale par les uns et par les autres comme un sens de patriotisme visant à réserver les hautes fonctions de la République aux vrais congolais nés de père et de mère congolais.

Cette question n’a pas laissé indifférent Constant Mutamba président de la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC). Il reconnaît avant tout, le droit qu’à tout congolais de proposer ou de rejeter une loi.

Toutefois, il souligne que le plus important pour briguer la magistrature suprême, c’est de ne pas être congolais de père et de père, mais plutôt être congolais de père ou de mère et naître sur le sol congolais.

Pour la NOGEC, il faut avoir un des parents qui soient nés sur le sol congolais pour occuper des hautes fonctions dans ce pays. Donc soit votre père ou votre mère est congolais.
La congolité est un faux débat. L’important, c’est ce qu’un compatriote peut faire pour sa nation. Certains congolais de père et de mère sont indignes de porter la nationalité congolaise. Le cas de ceux qui prennent les armes pour tuer leurs propres frères” a dit devant la presse Constant Mutamba.

Pour lui, la République démocratique du Congo (RDC) est encore sous développé à ce jour, à cause des Congolais de père et de mère.

Ce sont les congolais de père et de mère qui ont mis à genoux ce pays. Ils ont plusieurs fois trahi le Congo. Entre un congolais de père et de mère détourneur des deniers publics, et un étranger qui investit ses millions au Congo, lequel des deux aime réellement le Congo, et est digne d’être appelé congolais?” s’interroge le président de la NOGEC Constant MUTAMBA.

Il faut préciser que cette proposition de loi de Noël Tshiani “vise à écarter Moïse Katumbi” de la course électorale en 2023 comme estiment plusieurs analystes politiques. Mais Constant Mutamba quant à lui, appelle au caractère impersonnel de la loi.

Bwama Muyenga