La confrontation entre la Fédération Congolaise de Football Association (Fécofa) et sa consoeur gabonaise, dans l’affaire Guelor Kanga (le numéro 12 sur la photo), aura lieu le lundi 24 mai à 12 heures. C’est ce qu’annonce la Fédération Gabonaise de Football (Fégafoot) dans un communiqué officiel publié sur ses réseaux sociaux. La Fécofa, que nous avons contactée, ne semble pas être au courant de cette programmation.

Prévu initialement le dimanche 9 mai, un 2ème report du verdict de cette affaire a été constaté le dimanche 16 mai dernier concernant notamment des éléments de preuves ajoutés dans le dossier de la Fécofa.

En effet, la Fegafoot doit justifier comment Guelor Kanga, dont la mère est décédée en début de l’année 1986, 4 mois après la naissance du joueur, pour atterrir à Oyem et donner naissance à un enfant en septembre 1990. Dans le dossier gabonais, l’acte de naissance présenté est sujet à caution parce que le code civil gabonais n’est pas véritablement précis en ce qui concerne l’octroi de la nationalité gabonaise, qui est normalement donnée selon les conditions reprises dans le Code national de 1998. Il faut avoir moins de 21 ans alors qu’à son arrivée au Gabon, Kiaku Kiaku Kiangani avait au-delà de 21 ans et n’était plus éligible pour ce faire.

Selon d’autres informations à notre possession, visiblement Guelor Kanga n’aurait pas bénéficié de la nationalité gabonaise par adoption, ce que la Fegafoot a du mal prouver, d’où peut être ce énième report pour lui donner un temps de répit. Et sur ce point, il n’est que logique que la Fegafoot balbutie parce que les textes du code civil gabonais sont clairs. Nul part il octroie la nationalité gabonaise. 

Jeff Kalala