Dans un communiqué signé le 15 juillet 2017, le CENTRE D’ETUDE POUR LA PROMOTION DE  LA PAIX, LA DEMOCRATIE ET LES DROITS DE L’HOMME fait le point sur cette incursion des bandits armes à L’UCBC-Beni.

Le communiqué se présente comme suit :

C’est avec un très grand regret que le CEPADHO a reçu la nouvelle en rapport avec l’incursion des bandits armés à l’Université Chrétienne Bilingue du Congo à BENI, au Nord-Kivu.

A en croire les informations parvenues à notre Structure, les assaillants ont opéré vers 1h00 le matin de vendredi à ce samedi 15 juillet 2017.

Le bilan qui nous a été communiqué fait état d’un étudiant et d’une sentinelle blessés grièvement (poignardés), 5 ordinateurs portables, 7 téléphones des étudiants, 5 radios-Motorola, un disque dur ayant les données essentielles de l’institution et une médaille du Recteur de l’université, pour ne citer que cela, ont été emportés par les inciviques qui ont opéré le cambriolage dans l’ensemble des Bureaux des Autorités académiques et homes des étudiants.

Selon les sources du CEPADHO, l’intervention de la Police est arrivée quelques instants après la fuite des bandits.

Notre Structure condamne avec véhémence cette  barbarie qui ne fait qu’allonger la liste des victimes d’une insécurité très grandissante qui se vit en ces jours en Ville de BENI, une semaine après l’évasion à la prison centrale de KANGBAYI.

En effet, les vols à mains armées, les cambriolages, les tentatives de meurtres suivis parfois des viols sont des maux courants que traversent depuis quelques semaines la ville de Beni. Leurs auteurs sont des bandits armés non autrement identifiés et, l’armée et la police semblent débordées.

Le CEPADHO qui estime que la situation est très grave en alerte le Vice-premier Ministre et Ministre de l’intérieur ainsi que le Ministre de la Défense.

Pour notre Organisation, ce genre de climat risque d’être entretenu par les infiltrés rebelles afin de justifier leur guerre, au prétexte de venir libérer la population abandonnée par ses institutions.

C’est pourquoi, il faut agir vite pour balayer toute justification de rébellion dans cette partie du pays.

Ainsi fait à BENI, le 15 juillet 2017;

Pour le CEPADHO,

Maître OMAR KAVOTA, Coordonnateur-Directeur Exécutif.

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