Au Burkina Faso, l’armée confirme avoir évincé le président March Christian Kabore du pouvoir. Après une longue journée, émaillée de spéculations sur un coup d’état, c’est dans la soirée que pris le pouvoir.

Dans une déclaration, les mutins ont dit que l’armée a “décidé d’assumer ses responsabilités” au nom du mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, nom que les militaires ont donné à leur regroupement.

L’armée du Burkina Faso a déclaré lundi qu’elle avait évincé le président Roch Marc Christian Kaboré, dans une déclaration télévisée.

Dénonçant “l’incapacité manifeste” du président Kaboré à résoudre la crise d’insécurité qui sévit dans le pays depuis des années, les militaires ont dit avoir aussi suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, et fermé les frontières du Burkina Faso

Le communiqué, signé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et lu par un autre officier à la télévision d’État, précise que la prise de pouvoir s’est déroulée sans violence et que les personnes détenues se trouvent dans un lieu sûr.

Une peu plus tôt dans la journée, le président Kaboré avait publié un tweet appelant “ceux qui ont pris les armes à les déposer dans l’intérêt Supérieur de la Nation”.

Bwana Muyenga