Depuis la publication du rapport de l’organisation internationale de la Francophonie, un grand débat se déroule en RDC au sujet des 16% des électeurs « fictifs » dont les empreintes digitales ne se trouvent pas dans la base des données de la Ceni.

Une inquiétude gagne du terrain sur l’absence de l’empreinte digitale sur la nouvelle carte d’électeur alors que celle-ci figurait sur les cartes de 2006 et 2011. Un responsable de la commission électorale que Global Infos a interviewé affirme qu’il s’agit d’un choix facultatif que de faire apparaitre les empreintes sur la carte.

« Ce n’est une obligation légale que l’empreinte soit imprimée sur la carte d’électeur. C’est dans la base des données que nous gardons les empreintes comme il s’est agi d’une identification biométrique. » A déclaré notre source.

La Ceni essaye de trouver une explication sur les 16% des personnes n’ayant pas d’empreinte digitale dans la base des données. « Il peut s’agir des personnes ayant déjà travaillé durement de leurs mains au point de perdre les empreintes, ou encore des personnes vivant avec handicap. Sans oublier que pendant l’opération d’identification d’électeur, si l’opérateur de saisie n’a pas pris le soin de nettoyer son scanner d’empreinte après chaque usage, il peut arriver que les personnes qui suivent puissent avoir les mêmes empreintes que le premier électeur enregistré, ainsi leur place d’empreinte restera vide ». A expliqué notre source.

Certains électeurs se posent encore la question de savoir, si effectivement il y a des fictifs et que personne ne sait déterminer si son empreinte est bel et bien dans la base des données, cela ne risquerait-il pas de compromettre les résultats de certains bureaux de vote? Une question qui se discute encore dans les milieux politiques congolais.

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