La troisième vague de Covid-19 en RDC s’accompagne des mesures de protection pour en faire face. Le port de cache-nez en est une obligation partout au pays, et même dans la ville du cuivre.

Personne, alors personne ne peut se permettre de quitter sa maison sans prévoir son masque. Cette troisième vague s’annonce un peu plus différente avec notamment la tendance des masques personnalisés qui disparaît peu à peu pour laisser place à un nouveau style sur le marché. Il s’agit du cache-nez noir.

Grâce à son caractère non chirurgical, il est sollicité et porté par plusieurs. Personnalités publiques, influenceurs, etc. Environ la moitié de la ville de Lubumbashi est envahie par cette tendance.
« Il n’y a pas de préférence. On a lu quelque part où il est dit que le cache-nez médical s’est révélé inefficace et sujet à plusieurs infections. C’est pourquoi on a recouru au cache-nez noir. Je mets ce masque uniquement pour me protéger. », a dit à Globalinfos.net, ce lundi, Pierre Ngomba, entrepreneur.

Celui-ci a évoqué également le fait que le cache-nez noir est plus pratique à utiliser que celui de bleu.

Le cache-nez noir est plus pratique parce qu’il n’a pas tendance à se salir comme le bleu qui quand vous le touchez une fois, deux fois, n’est plus propre. Avec celui-ci on peut le garder même toute la journée et s’en débarrasser le soir , surtout que nous avons de la poussière” ajoute t-il.

Ce cache-nez est plus coûteux que le cache-nez bleu chirurgical. Son prix n’a pas l’air d’inquiéter les utilisateurs, encore moins les vendeurs qui ne connaissent même pas la raison de cette différence et se laissent peut-être manipulés.

« Les prix des cache-nez diffèrent. C’est comme ça qu’on nous les vend sans nous donner aucune explication. » , rapporte un vendeur de cache-nez.

Le cache-nez noir a ses avantages. Pour les uns, le port du cache-nez noir relève d’un caractère sécuritaire et protecteur. Pour les autres, sous prétexte de manque de moyens, il permet de préserver son porte-monnaie et épargner de la lessive ennuyeuse qu’inflige le cache-nez personnalisé, mais beaucoup ne l’avoueront pas.

Eunice Musau