L’annonce de la démission via twitter au poste du premier vice-président de l’Assemblée nationale par le président a.i de l’UDPS Jean Marc Kabund, suivie des déclarations dans tous les sens, est à la base de la crise qui sévit actuellement au sein du parti présidentiel.

N’ayant pas encore glissé un mot depuis le début de ce feuilleton, le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, vient de convoquer une réunion d’urgence ce samedi 22 Janvier afin « fixer la ligne de conduite ».

D’après plusieurs sources au sein du parti présidentiel, cette réunion débutera à 11 heures au siège du parti. Et c’est à cette occasion, apprend-on, que le secrétaire général de l’UDPS va fixer les cadres du parti sur la position officielle de cette formation politique au sujet de la crise engendrée par Jean Marc Kabund qui, du reste, est désavoué par plusieurs cadres dont les députés nationaux et ceux provinciaux de la ville de Kinshasa, ainsi que plusieurs autres fédérations, cas de la jeunesse de la ville de Lubumbashi.

Le SG va sans faute donner une directive à suivre face à la situation politique actuelle que traverse l’assemblée nationale et le parti. Il a été avec le chef de l’État vendredi dernier, sûrement il a des éléments qu’il mettra à notre disposition” a dit à la presse un secrétaire national de l’UDPS.

Sont aussi conviés à cette réunion de crise, le bureau du comité exécutif National, les structures d’appui au parti, la ligue des femmes et celle des jeunes, les partis alliés à l’UDPS.

Contexte

Jean Marc Kabund a annoncé sa démission du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale via son compte twitter. Bien avant, celui-ci a vu sa résidence, principalement son bureau de Lemba être saccagé par les éléments de la Garde République venue visiblement se venger du désarmement de l’un de leurs par la garde rapprochée de Jean Marc Kabund. Depuis lors, des appels se sont intensifiés pour le désavouer. Les députés nationaux de l’UDPS, la jeunesse de l’Udps dans la province du Haut-Katanga, tous ont appelé à sa démission et au parti de déclencher la procédure pour son remplacement.

Bwana Muyenga