La première soirée du festival a démarré par la projection de deux films qui racontent chacun une histoire authentique, inspirée des faits réels.

Le premier film, Vélo, a été réalisé entre l’Italie et la RDC, précisément à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu par deux réalisateurs qui se sont mis d’accord pour offrir un aperçu sur les différences culturelles.

Et le second, Kolwezi On Air, réalisé par Idris Cabrel, a voulu parler de la liberté d’expression dans le métier de journaliste, qui est très pénible en Afrique.

« Le film tourne autour du vélo et ses réalités à Goma, comme en Italie. Il met en avant la bravoure et l’effort des femmes de l’est qui se servent du vélo pour survivre. Le second est un documentaire, qui veut saluer le courage des journalistes pour ce qu’ils font ici et se battant avec tous les moyens de bord », explique Doug. Masamuna, coordinateur du festival.

La sélection de ces deux projections n’étant pas hasardeuse, le coordinateur justifie :

«Nous avons voulu commencer par un film un peu plus récent, une création de deux pays et le deuxième parce que ça parle de la vie journaliste, ça reflète ce qu’on vit au Congo. Le festival veut être un moment où tout le monde se retrouve, lushois comme public d’ailleurs », ajoute-t-il.

Et de poursuivre :

« Ça fait toujours plaisir de voir qu’il y a un public prêt à venir suivre les films. Ça nous rassure qu’ils aiment et qu’ils vont continuer à venir. On est juste un peu embêté avec les contraintes de temps. Pour les autres diffusions, elles seront un peu moins tardive ».

Les participants ont eu, en effet, un regard particulier sur les projections.

« En gros, le premier film raconte l’histoire d’une jeune femme, d’une part, qui est habituée à se servir du vélo comme moyen de transport, pour tous ses déplacements, alors que dans la ville où elle se retrouve actuellement, le vélo n’est pas autorisé sur toutes les artères », raconte Steeve Mukuna, un spectateur.

« Le second film est un documentaire qui raconte le quotidien des journalistes. Les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Et c’était très intéressant », explique Gloire Seluila.

La soirée a réuni un public restreint, mais participatif, en vue du respect des mesures barrières. C’était une soirée de projection de films originaux, mais également l’occasion de promouvoir les artistes musiciens de la place.

Eunice Musau