Le député national Jean-Baudouin Mayo et cadre de l’UNC de Vital Kamhere s’est exprimé au sujet de l’enterinnement des nouveaux membres de la commission électorale nationale indépendante. L’ancien vice-premier ministre, ministre du budget affirme qu’il n’y a pas eu forcing de la part de l’assemblée nationale. Pour lui, tout le monde attendait de l’assemblée nationale l’enterinnement des membres de la commission électorale nationale indépendante.

D’après lui, l’assemblée nationale en tant que assemblée parlementaire s’est assumée mais aussi la majorité s’est imposée.

Passage en force, je ne suis pas de cet avis, l’assemblée nationale de qui tout le monde attendait finalement la décision d’enterinnement s’est assumée. D’une part on dit que nous avons pris beaucoup de retard d’autres part on reproche à l’assemblée nationale de s’être acquitter de son devoir dans le temps finalement on se demande qu’est ce que l’on veut ? Nous sommes un parlement, une assemblée parlementaire, vous avez vu dans beaucoup de parlement ici au monde parfois d’échanges des coups, vous avez déjà assisté à ça, il s’est agi d’une opposition qui a voulu bloquer le processus, qui a voulu empêcher la tenue régulière d’une plénière mais la majorité s’est imposée, c’est pour cela que la majorité elle s’est assumée et elle a décidée” s’est exprimé Jean-Baudouin Mayo Mambeke.

Et d’ajouter :

Vous savez que ce processus est organisé par loi organique portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante et par la charte qui organise les confessions religieuses. La charte comme la loi organique sur la Ceni donne comme premier mode de décision le consensus, en cas d’echec le vote, alors le consensus a échoué, moi même j’appartiens à l’une de deux confessions religieuses qui n’ont pas accepté finalement le rapport de six autres mais je crois que ce problème là, il faut le régler au niveau de la loi de la Ceni et au niveau de leur charte mais ici qu’il s’agisse de la loi, qu’il s’agisse de leur charte les deux confessions religieuses très importantes, de grandes Confessions, j’appartiens à l’une d’entre elles l’ECC pour ne pas la citer mais les deux confessions n’ont pas pris des précautions même nous tous ici les législateurs, on a pas pris des précautions pour donner une preminence à certaines confessions religieuses, une sorte de droit de véto, ça n’existe pas maintenant“a-t-il poursuivi.

Denis Kadima Kazadi a été entériné comme nouveau président de la centrale électorale au pays. Il succède ainsi à Corneilles Nanga. Après cette étape, place à la présidence de la République qui doit définitivement confirmée cette mise en place des nouveaux animateurs de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

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