Quelques heures après l’élimination des léopards de la RDC par le Maroc, en match retour du Barrages de la coupe du monde Qatar 2022, Cedrick Bakambu a vidé son sac sur le sélectionneur national, Hectór Cúper, son staff technique. Il a remis en cause la très mauvaise organisation du football congolais et FÉCOFA qui n’a pas d’influence au niveau continental.

Dans une série d’audios issus d’une conversation, qui ont fuité après la défaite cuisante de la RDC contre le Maroc (1-4), en match retour des barrages de la Coupe du Monde Qatar 2022, l’attaquant a délié sa langue.

” Le match comme celui face au Maroc, il faut y aller avec des joueurs qui connaissent le jeu, qui ont de l’expérience et qui savent ressortir le ballon. Le coach et son staff ne connaissent pas les joueurs, l’historique, le passé”, a-t-il débuté.

Il s’est opposé au plan de jeu, la tactique mise sur pied deux jours avant le match contre les Lions de l’Atlas. Pour lui, la titularisation de Gaël Kakuta aurait pu être une bonne option. Pareil pour Neeskens Kebano et Paul-José Mpoku, car ce sont des joueurs rodés pour ce genre de rencontre vu leur expérience dans la sélection.

” Pour moi, Kakuta devait commencer le match. Kebano et Mpoku, ce sont des mecs qui connaissent. Je n’en veux pas aux autres, mais pour moi, Bastien ne doit pas joueur ce match-là. Ce n’est pas qu’il n’est pas bon, mais c’est des matchs intenses, pas normaux”, a-t-il poursuivi.

Pour Cédric Bakambu, en première période, l’équipe, en général, y compris lui, a été à côté de la plaque et mérite cette défaite à plate couture quand bien même le Maroc n’était pas extraordinaire.

” Nous avons donné trop de force aux Marocains et cela nous a tués. Ce n’était pas une équipe extraordinaire, même s’ils nous avaient mis 6 ou 7 buts. Nous avons déconné, nous ne méritions que cela. Avec un peu plus de détermination, on aurait pu le mettre en danger et ça ne serait pas le même match. On leur a trop facilité le match et les équipes d’Afrique du Nord, quand elles sont chez elles, stade plein, en confiance, c’est fini”, a-t-il martelé.

Mpandanjila Mukuna