La lutte pour les sièges au parlement s’annonce dure, les ambitieux se préparent sans se faire des cadeaux ça se dit en politique. C’est le cas de madame Hajjat Dr. Fatuma Hassan, cadre du parti Actions Alternatives pour la Renaissance du Congo, AARC en sigle ; la formation dont madame Élisée MUNEMBWE, questeur de l’Assemblée nationale est autorité morale.
Dans le cadre du rapprochement avec sa base, Dr. Fatuma a visité ce mardi 17 juillet une centaine des femmes et quelques hommes de Kituku dans le quartier Kyeshero de Goma, pour leur parler sur le processus électoral et les rappeler combien voter pour une femme contribuerait au changement et à la promotion du genre.
Cette femme qui ambitionne de poser sa candidature aux législatives pour la circonscription de Goma, a été accueilli par les chants d’honneur et de reconnaissance pour sa générosité en exercice de ses fonctions de médecin spécialiste à l’hôpital provincial du Nord-Kivu. Après son speech, une seule question a été posée à l’auditoire, et la réponse a été unanime : « Nous sommes avec toi Docteur, allez plaider pour nous au parlement ».
Dans sa joie, Mussa, un des participants, handicapé de son état s’est confié à global infos : « Dans le passé, nous avions voté pour des gens qui nous avaient donné des petites choses pendant la campagne, nous avions voté des tee-shirts des politiciens qui n’ont jamais rendu au peuple leur dû. Mais maintenant nous sommes éveillés, nous savons pour qui voter. Voter pour Dr. Fatuma c’est l’avenir du pays surtout pour nous les vulnérables. Quelqu’un s’est toujours soucié des gens depuis longtemps avant même le début processus électoral, c’est elle notre choix ».
Sur les réseaux sociaux, Hajjat Fatuma Hassan a lancé un message se réjouissant de son action du jour ; “Pour diriger et/ou représenter les gens il faut aller auprès d’eux, les écouter, les comprendre et surtout savoir leurs difficultés”
Parmis les femmes présentes, quelques épouses des militaires ont aussi affiché leur soutien à Hajjat Fatuma Hassan, et plusieurs d’entre elles ont demandé d’adhérer au parti dans lequel elle est membre.
Signalons que cette descente n’est pas la première pour cette femme qui aspire à un siège à l’assemblée nationale. De quoi mettre la pression aux autres prétentieux à la députation nationale.
Djaffar AL KATANTY
