Reuni ce lundi 27 juin 2022 au Stade Afia de Goma, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant-General Constant Ndima, du commandant de la 34 ème  région militaire, du commissaire provinciale de la police nationale Congolaise, les autres autorités militaires et policières, differentes unités des Forces armées de la République démocratique du Congo et la police nationale Congolaise, les membres de famille ainsi que différentes couches de la population de la ville touristique ont rendu un dernier Hommage au sergent Mokili Kingombe Bébé tué le 17 juin dernier  par la police Rwandaise au poste de la petite barrière entre Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda).

Larmes aux yeux, tristesse aux visages, l’émotion était grande lors de cette cérémonie d’adieu à ce vaillant combattant des forces armées de la République démocratique du Congo qui à sa manière a exprimé sa colère contre l’agression de sa patrie par le pays de Mille Collines à travers la rébellion du M23 à laquelle il apporte un soutien au péril de sa vie.

Après une série des chansons scandées à son honneur par la population gomatracienne et ses compagnons d’armées, s’en est suivie un moment de recueillement et dépôt des gerbes de fleurs par différentes personnalités et structures présentes à cette cérémonie funèbre.

Ce moment était aussi une occasion pour la population d’adresser à nouveau un vibrant message aux autorités congolaises.

” Nous disons non aux négociations avec les groupes rebelles qui viennent infiltrer Notre Gouvernement. ” 

” Halte à l’infiltration dans nos services de renseignement et FARDC”

” Vaincre la guerre, c’est aussi exclure des postes stratégiques tout individu qui a participé dans l’est de la RDC “, pouvions nous lire sur des affiches portées par les membres des différents mouvements citoyens présents sur le lieu qui, en dehors de ces différents messages interpellateurs ont ensemble avec la population réarmé moralement l’armée loyaliste à laquelle ils ont réitérée leur soutien.

Il est à noter que le sergent Mokili Kingombe Bébé considéré par la population gomatracienne en particulier et celle du Nord-Kivu comme un héros, laisse derrière lui une veuve et six enfants désormais orphelins.

Élie TSONGO