Un engouement remarquable s’observe dans les centres d’enrôlement des électeurs dans la ville de Lubumbashi depuis le coup d’envoi de ces opérations.

Déjà vers 5 heures du matin, ils sont nombreux ces lushois qui bravent le froid afin de se trouver une place dans les interminables files devant les écoles retenus comme centre.

Et pourtant, les agents de la CENI ne se présentent qu’à 7 heures du matin pour démarrer les activités d’enregistrement. Les premiers servis se félicitent de la récompense des efforts et sacrifices consentis.

” j’ai quand même retiré ma carte. Je me sens maintenant en sécurité même si cela m’a coûté d’interrompre mon sommeil depuis le jeudi. Je peux enfin rester” se réjouit Chris qui a retiré sa carte dans un centre au quartier Hewa Bora dans la commune de Kampemba.

Cependant, tout le n’a pas la même chance. Des agents qui arrivent tard, des dysfonctionnements et pires encore, des centres qui ne disposent pas des machines à l’image de l’école Bel où ils sont des centaines à faire la queue pour attendre d’être servis sans succès.

” on ne comprend rien. Depuis mercredi, nous venons ici,on nous remet des jetons pour nous dire par après qu’il n’y a pas de machines. Si c’est pas un centre, ils n’ont qu’à nous le dire “ fustige une femme la quarantaine révolue.

La même situation est observée dans plusieurs autres centres d’enrôlement où la CENI n’a pas encore déployé les kits.

La Commission Électorale Nationale Indépendante a lancé l’opération d’enrôlement des électeurs dans la deuxième zone opérationnelle qui comprend entre autres l’Espace Grand Katanga ou encore le Grand Kasaï.

L’Ex Katanga a bénéficié de la présence Jean Michel Sama Lukonde qui a lancé les opérations dans la ville de Lubumbashi. Selon l’antenne provinciale de la centrale électorale, Lubumbashi compte en tout 118 centres de vites disséminés dans les 7 communes de la ville.

Bwana Muyenga