Évaluer des outils de surveillance et de mécanisme de protection des journalistes en République Démocratique du Congo, voilà le thème qui a fait l’objet d’un atelier d’échange entre les professionnels de médias et les défenseurs des droits humains pendant deux jours, soit du 12 au 13 mai 2023 au centre Arupe à Lubumbashi.

Organisée sous l’égide de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) en collaboration avec Interviews.

Au total, quatre panélistes issus des Organisations de défense et de protection des journalistes , ainsi que des professionnels des médias ont exposé autour du thème principal précité.

Plusieurs objectifs été poursuivis :

– Permettre de mesurer l’efficacité de mécanisme juridictionnel et légal dans la promotion et la protection de la sécurité des journalistes;

– Faire un état de lieux de la situation de la sécurité des professionnels des médias au cours de ces trois dernières années et répertorier les différents cas d’atteintes à la liberté dont sont victimes les professionnels des médias ;

– Échanger sur les différents outils de surveillance que chaque organisation met en place pour défendre et protéger le journaliste dans leur travail quotidien d’informer la communauté ;

– Voir dans quelle mesure les différents mécanismes, légaux conventionnel ou non, de protection des journalistes permettent d’améliorer la protection et la sécurité des journalistes en temps de paix et en temps de conflit ;

– Relever l’apport de la nouvelle loi sur la liberté de la presse dans l’amélioration de la sécurité physique des journalistes et dans la protection de leur droit à la liberté d’expression.

20 participants issus des Institutions en charge de l’application de la loi, des Organisations de défense et de protection des journalistes et des professionnels des médias y ont pris part dont ( la
Police, JED, UNPC, GRUWA, les Avocats , et les Professionnels des médias)

Une vingtaine de recommandations ont été formulées après ces travaux par les participants en faveur des journalistes pour assurer leur sécurité et leur permettre de bien exercer leur métier noble soit-il.

À l’issue des assises, dans son mot de clôture, Gilbert Kyungu vice – président de L’UNPC a au nom de la présidente empêchée remercié les participants pour les recommandations formulées et a donné quelques perspectives d’avenir.

Au nom de la présidente Marianne MUJING Yav MULAND, nos remerciements s’adressent aux professionnels des médias, pour votre participation active et surtout pour toutes les recommandations formulées, ce n’est qu’un début parce-que nous sommes dans une année électorale, une année de fortes turbulences dans l’exercice de la profession des journalistes, et nous espérons que les échanges vont devoir continuer avec les activistes de droit de l’homme, avec le bureau conjoint des Nations Unies pour le droit de l’homme, au aussi avec la PNC ici représenté par le major Charles, on va continuer les échanges pour permettre d’avoir une texture qui pourrait nous permettre de menez des actions dès lors qu’il ya des alertes…”

Et d’ajouter

” Nous disons également merci à Internwes qui nous a appuyé techniquement et au regard du timing de l’atelier, nous avons estimé que le temps n’était pas suffisant et même les panélistes l’on soulevé, on verra dans la mesure du possible comment organiser d’autres ateliers… pour parler profondément des questions sécuritaires qui concerne les journalistes. Au reste, je vous dis merci et à la prochaine occasion” À t-il conclu

 

Ruth KUTEMBA