Une hausse vertigineuse de prix des produits de première nécessité s’observe ces jours dans la ville de Lubumbashi. Il s’agit des produits tels que le haricot, le sucre , le riz, voire les légumes dans certains marchés de la ville de Lubumbashi.

Si le prix de la farine n’a pas varié sur le marché, celui du sucre a connu une majoration assez remarquable au point qu’un verre de sucre varie entre 700 fc et 1500fc dans certains coins de la ville.

D’après les vendeurs rencontrés par Global infos, le prix du suc a pris de l’encenseur. Un sac est passé de 80.000à 135.000 Francs Congolais, voire 140.000 Francs Congolais dans certains coins de la ville. Ce qui, d’après eux, impacte négativement leurs ménages.

“Un sac de sucre se vendait à 80.000fc et maintenant nous achetons à 140.000 FC. Comment allons-nous vendre? A certains endroits un verre revient à 1500 FC mais chez nous c’est encore 700 FC mais nous allons également hausser le prix car nous n’avons pas de bénéfice, il y a une hausse terrible des vivres ” dit-elle.

Et d’ajouter :

“Nous nous posons tous la question de savoir la base de cette hausse des prix, le taux de dollar reste le même, il n’a pas bougé, un sac de sucre se vend maintenant à 135.000fc voire 140.000fc, comment nous les commerçants allons vendre ?”

L’inquiétude n’est pas à démontrer tout comme l’impact du renchérissement du prix sur le panier de la ménagère.
Le prix de quelques légumes, de vivres frais, du riz, quelques condiments sont également revus à la hausse. Ce sont notamment les Thomsons dont le prix a grimpé, tel qu’a relaté une femme d’une quarantaine révolue, rencontrée au marché :

“Nous voyons vraiment que cette année nous allons mourir avec nos enfants, toutes ces années c’est le Thomson qui nous aidait mais maintenant il est devenu plus chère que les autres condiments”

Et d’ajouter :

“Le prix de la farine n’a pas bougé, un sac se vend à 19.000fc, 20.000fc, 21.000fc selon le cachet mais le prix du riz, de sucre et autres produits a exagérément hausser , comment nous allons vivre en ayant d’abord un salaire médiocre, comment allons-nous payer la scolarité de nos enfants, les factures d’eau et d’électricité et tous nos besoins journaliers par rapport à cette hausse des prix ? Que les autorités interviennent face à cette situation”.

Il sied à rappeler que cette majoration du prix des produits intervient à quelques jours de la fête de fin d’année.

Joséphine Aloma