Un corps sans vie a été repêché sur le lac Kamalengé dans le territoire de Kipushi situé à 30 km de la ville de Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.
La découverte de ce corps est intervenue l’après-midi de ce lundi 05 juin 2023 par la population résident ce coin de la deuxième ville de la République Démocratique du Congo.

D’après les informations fournies à la presse par la police après enquête, cet homme habite le quartier Golf Maisha et était de passage le week-end à Kipushi avec ses amis pour un divertissement.

Ce jeune homme répond au nom de Mwamba Bukasa Allias Bonheur résidant dans la ville de Lubumbashi au quartier Golfe Maïsha , il est âgé de +- 17 ans.
Il est arrivé à Kipushi depuis samedi 3 juin 2023 aux environs de 15h . Après notre constat , nous avons conclu qu’il s’agit d’un cas de noyade“, a déclaré un agent de la police a Global Infos

Il revient également sur les causes de ce drame qui est désormais le nième sur le lac Kamalengé.

C’est qui es à la base, c’est la jeunesse, comprenez, ils sont venus passer un bon week-end ici , selon nos enquêtes, il a jugé bon avec ses collègues de nager hors que cet endroit est interdit pour la natation. Nous allons remettre le corps à sa famille pour l’enterrement. En entendant le dossier est entre les mains de la justice. ” a t-il poursuivi

La population du territoire de Kipushi, sollicite l’intervention de la Société Générale des Carrières et des mines (GCM) pour placer les enclos afin qu’elle soit épargnée de tout danger . D’après le témoignage des habitants, cette société minière serait à l’origine de ce lac.

Nous demandons à l’entreprise Gecamines de venir nous protéger, c’est quoi la protection, il faut placer les enclos parce-que les visiteurs qui viennent de Lubumbashi , Kolwezi et autres endroits n’ont pas connaissance de l’existence de ce lac, si la Gécamine est incapable, nous demandons à l’entreprise Kico dans son aspect social de nous mettre les enclos pour éviter que pareil acte ne se reproduise. ” a conclu un habitant se confiant à notre rédaction

 

Ruth KUTEMBA