Les journalistes de Mbujimayi déplorent la restriction de leur liberté malgré quelques avancés depuis le changement des régimes. Ils se sont exprimés ce 3 mai 2022 lors d’une interview leur accordés à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse.

Ils font une lecture controversée sur leur liberté, André-Rosi Kasongo dit vivre sa liberté entant que journaliste bien que la restriction de sa liberté ait changé le format.

” Depuis l’avènement du président Félix Tshisekedi nous qui avons eu à traverser quelques régimes, nous voyons quand-même qu’il y a ce qu’on peut appeler ” liberté de la presse” de façon théorique et pratique. Une réalité aussi virtuelle en est que les acteurs politiques et économiques ils ne vous attaque plus directement mais ils intox les états Majors et vous recevrez des menaces qui ne viennent pas des politiciens mais plutôt de leurs sympathisants” a déploré ce chevalier de la plume.

Par ailleurs, les femmes des médias quant à elles, se battent encore pour que leur liberté soit effective, car selon elles, certaines sources d’information leurs sont fermées.

” Entant que femme de médias, il y a la restriction des sources d’information pas seulement des femmes des médias mais c’est une situation qui est un peu générale. Il y a les hommes très élevés en dignité qui ont mis leurs garde-fous et on nous prive l’accès à l’information. Je pouvais faire un plaidoyer pour demander aux autorités Politico-administratives de laisser le champ libre aux journalistes d’accéder à la source d’information.” a expliqué aussi Therssia Kabedi.

Toutes fois, les responsables des médias au Kasaï oriental déplorent la pluie des taxes et impôts sur leurs maisons de presse et plaident pour la suppression de ces taxes ainsi solliciter de la part de l’État congolais, la subvention des médias privés.

Pour rappel, suite au non paiement des taxes et impôts plusieurs médias de la ville de Mbujimayi sont réduites au silence.

Mpandanjila Mukuna