La justice congolaise n’entend pas restée indifférente aux échauffourées qui ont opposé deux groupes rivaux des musulmans survenus jeudi à Kinshasa en marge de la prière pour la fin du ramadan.

Un procès en flagrance s’ouvrira ce vendredi à Kinshasa au Parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe suite aux heurts ayant marqué la fin du ramadan à Kinshasa. Selon les officiels, 34 personnes ont été interpellées au stade des martyrs où deux ailes de la COMICO s’étaient rassemblées pour la prière.

Le commissaire divisionnaire de la ville province de Kinshasa, un policier a été tué, 46 personnes blessées et un véhicule de la police a été accueilli incendiée par les musulmans.

Le correspondant de France 24 à Kinshasa a affirmé dans l’édition Afrique du soir(21 heures 40) que le policier n’est pas mort mais serait grièvement blessé.

La jeunesse islamique du Haut-Katanga de son côté a, dans un communiqué, condamné ces actes et demande la dissolution du comité de la COMICO (Communauté Islamique du Congo) disputée par les combats deviennent récurrent sur le territoire congolais.

Bwana Muyenga