Laurianne Mwewa n’a pas encore dit son dernier mot dans la lutte contre la présence des taxi-motos au centre-ville de Lubumbashi. Ce mercredi, le maire intérimaire de Lubumbashi a une nouvelle fois serré la vis avec un arrêté fixant une amende de 50.000 FC (soit 25$), pour tout motard et son client qui piétineront le centre-ville de la capitale provinciale du Haut-Katanga.

La patronne de la ville souligne qu’une fois arrêtée, la moto passera 2 semaines à la fourrière. Une mesure qui renforce les précédentes mesures de l’hôtel de ville.

« Tout contrevenant, motard et client, aux articles susmentionnés du présent acte réglementaire, est astreint au paiement d’une amande de 50.000 FC et d’une mise en fourrière de la moto ou tricycle pendant une période de 14 jours », lit-on dans ce document.

Le maire intérimaire de Lubumbashi, Lauriane Kalombo Mwewa, rappelle que les motards qui veulent travailler dans sa ville doivent se soumettre à toutes les mesures dont la formation et le port obligatoire des casques.

« L’exercice de ce métier en dehors du centre-ville de Lubumbashi est soumis aux conditions suivantes : la formation obligatoire sur l’apprentissage de la conduite et les règles de circulation dans les agglomérations ; le port obligatoire des casques tant pour le conducteur que pour le passager ; le respect de timing pour l’exploitation de ce service de transport en commun qui doit commencer à 5h00 pour se terminer à 20 heures », a insisté l’autorité urbaine de Lubumbashi.

La circulation des taxi-motos au centre-ville a également été évoqué au cours de la conférence interprovinciale tenue à Lubumbashi. Lors des conclusions, le chef de l’État a rappelé aux uns et autres le respect des lois et des décisions des autorités.

À la conférence de cadrage, Jacques Kyabula gouverneur du Haut-Katanga a également rappelé que les motocyclistes évoluant à Lubumbashi ne sont pas permis à tout faire et qu’ils devraient respecter les décisions des autorités.

Bwana Muyenga