Les autorités du secteur de l’éducation dans le Haut-Katanga ont annoncé la suspension d’une dizaine des responsables d’écoles de l’État. Ces deniers sont accusés notamment de perception illégale des frais d’inscription qui sont interdits par l’État. Il s’agit, pour la plupart des cas, des écoles de renommée de la ville de Lubumbashi qui brillent par l’exigence de frais non autorisés.

“A Imara où une perception qui se crée entre autres la perception des bancs. Chaque enfant doit payer 40$ pour un banc. On ne s’est pas limité là. Nous sommes partis palper du doigt aussi à Twendeleye où il y une perception de la tenue de gymnastique. On demande aux parents de payer 35.000 FC. Pourtant la sœur de Twendeleye était déjà suspendue”, a expliqué ce samedi, Jean-Willy Momat, directeur de l’enseignement primaire et secondaire dans le Haut-Katanga.

Grégoire Muka, inspecteur principal provincial de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Haut-Katanga 1 a précisé qu’il s’est agi d’une réponse à la demande désordonnée des frais par ces responsables d’écoles de l’État.

“Ceux qui ont été suspendus l’ont été parce qu’ils ne respectent pas les directives de son excellence Monsieur le ministre de l’EPST. C’est en rapport avec les frais de fixation d’inscription. Ils demandent les frais de manière désordonnée. Il y en a qui demande les frais pour la tenue de gymnastique, d’autres qui demandent l’argent de réinscription, et les autres demandent les chaises ou les bancs que les enfants payent. Il y a beaucoup d’écoles qui sont impliquées, une dizaine ; parce que ce n’est pas seulement moi qui les ai suspendus. Il y a aussi certains responsables d’écoles qui sont sous les prérogatives du sous-proved qui sont aussi frappés par cette décision”, a t-il expliqué.

Les directeurs de quelques écoles publiques de renommée dans la ville de Lubumbashi sont également tombés sous le coup de cette mesure de suspension. Il s’agit du collège Imara, Salama, mais aussi le Lycée Hodari de la commune de la Ruashi.

D’autres responsable d’écoles publiques du ressort des communes de la Katuba et de la Kenya ont été suspendu avant même le début de cette nouvelle année scolaire pour des mêmes motifs.

Jeff Kalala