Aux arrêts depuis plus de 6 mois, ces jeunes ont été interpellés alors qu’ils mobilisaient contre le 3e mandat de l’actuel chef de l’État Joseph Kabila. Jeudi 16 Août, le ministère public a requis entre 3 ans et 2 mois de prison ferme pour plusieurs griefs à la charge de ces activistes. Notamment l’outrage à l’autorité suprême.

Les avocats de la partie civile n’ont pas cessé de clamer l’innocence de leurs clients. D’un ton mélancolique, les conseils des militants Filimbi et autres jeunes pro-démocraties demandent au juge d’acquitter leurs clients qui, selon eux sont victimes d’un bon nombre d’antivaleurs, d’abord l’arrestation arbitraire, ensuite l’imputation dommageable, ajouter à cela la calcification juridique dans l’objectif d’obtenir du tribunal la condamnation de ces jeunes activistes. Ont précisé les conseils.

Face aux griefs retenus par l’organe de la loi à la charge des activistes notamment l’incitation à la haine et l’atteinte à la sûreté de l’État, les militants clament leur innocence.

Pour Maître Chris Chematie, la vérité est une, c’est celle qui a été suffisamment étalée par les conseils pendant la plaidoirie, mais le dernier mot revient au tribunal.

À noter que les activistes pro-démocraties devront garder leur souffle en prison avant de connaître leur sort à la suite de la décision du juge après 10 jours.

Jean-Paul Mubiayi

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici