C’est un Lionel Messi au panthéon de sa longue et richissime carrière qui porte l’Argentine au sommet du football mondial. Hier Dimanche dans une finale de légende l’Argentine a coupé court au doublé historique de la France grâce à la séance de tirs au but 4 contre 2. Au terme de prolongation, le score était de trois partout suivez.

C’est une Argentine qui avait rendez-vous avec son histoire et une France sûre d’elle présents au stade Sulail de DOHA. Les premières minutes sont alléchantes mais dominées par l Albiceleste ; Les meilleurs positionnement, l’engagement, l’envie et les mouvements font la force des Argentins comme d’ailleurs sur ce débordement bien anticipé de Di Maria qui s’est joué de Dembele, penalty logique et transformé rapidement par Lionel Messi, 1-0.
Loin de lâcher de sitôt la bataille, l’Albiceleste a la gestion du match au milieu du terrain malgré les quelques touches de balle non valorisées par les Bleus, l’Argentine va enchaîner sur le contre déclenché par Messi , prolongé par Mac Allister et conclut brillamment par Angel Di Maria au second poteau…image…

A deux zéro, la France est dans le noir au delà de lumière reluisante du beau cadre de DOHA, cela durera jusqu’à la quatre vingtième minutes où le scénario bascule à la légende : les changements se montrent plutôt payants pour la France que l’Argentine après la sortie de Di Maria, Deschamps peut se dire fière du jeune kolo Mwani, l artificier du penalty accordé à la France après une faute sur lui, Mbappe s’en charge et réduit le score avant d’être à la baguette d’une belle reprise de volée pour le but, 2-2.

La France arrache les prolongations. Le doute s’installe dans les deux camps , l’Argentine est à pied d’œuvre une nouvelle fois par la Pulga, la France est proche d’abdiquer. Un désespoir revivifié par la main de Gonzalo Montiel dans la surface de vérité qui permettra à Kylian Mbappé de s’ offrir un triplé dans une finale de la coupe du Monde (3-3).
Égalisation qui donne place à la séance de tirs au but et c’est Emiliano Martinez sur le penalty de Coman et Tchouameni qui porte l Argentine au premier rang du podium avec une troisième étoile tant attendue, il y a de cela 36 années.

Michael Patient