Ils se nomment Ferdinand Bukunda et Pascal Byumanine deux jeunes entrepreneurs diplomés respectivement en Genie civile et droit des affaires qui à travers leur petite entreprise FREJOY Sarl viennent de mettre en place deux séchoirs permettant de sécher les fretins et les transformer en fretins salés (ndagala) qui est un des aliments de base et consommés par une grande partie de la population de Goma et ses environs, les vendeurs s’approvisionent jusqu’ à ce jour à Bujumbura capitale économique du Burundi ainsi qu’à Uvira une agglomeration frontalière entre la province du Sud-Kivu en Rdc et Bujumbura, au Burundi. Chose qui maintient le prix de ce denrée un petit peu à la hausse.

Problème face auquel, ces deux jeunes entrepreneurs de la ville touristique ont mis en place deux séchoirs dont le premier, sous forme d’une petite boîte fonctionne avec de l’énergie solaire est a une capacité journalière de séchage de 55 kilogrammes des fretins alors que l’autre qui est conçu en métallique est une machine multifonctionnelle, qui au delà du sechage des fretins peut egalement sécher les poissons et les transformer en poissons salés ainsi que les fruits, fonctionnant grâce à l’électricité, gaz et charbon, ce séchoir hybride joue le rôle d’un fumoir et four pour la préparation des pains et a une capacité de séchage journalier allant jusqu’à 65 kilogrammes.

” Freejoy sarl est une entreprise que nous avion mise en plac moi et mon ami Pascal Byumanine après nos études tous deux respectivement licenciés en Génie civil et en droit des affaires.Nous avons deux séchoirs ; un qui est solaire (ce qui est comme une boîte) et l’autre métallique c’est le séchoir électrique. En effet, Goma est une ville où la consommation des fretins provenant du Burundi et uvira est de plus en plus chère mais aussi certains avec beaucoup de cailloux pour cause de mauvais sechage, raison pour laquelle nous nous sommes décidés de produire cet aliment préferé des gomatraciens en bonne qualité à partir de nos séchoirs modernes électriques et solaires.”, Indique Ferdinand Byumanine.

L’autre avantage, est que contrairement aux fretins salés en provenance de Bujumbura et Uvira, crux seché grâce à ces deux engins sont de bonne qualité et ne contiennent pas de cailloux et autres déchets liés à la mauvaise qualité de séchage.

Chaque jour qui passe à Goma, les jeunes ne cessent d’innover dans différents domaines mais souffrent jusqu’à présent d’un manque d’accompagnement, chose qu’ils sollicitent auprès des autorités ainsi que d’autres personnes de bonne foi.

Elie TSONGO