Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication et médias en RDC a évoqué la nécessité pour la Monusco de quitter le territoire national car, dit-il, reprochée d’inefficacité dans la lutte contre les groupes armés. Une mise au point faite lors du briefing presse du mardi 02 août 2022 à Kinshasa.

Patrick Muyaya a expliqué que la confiance entre la population et la Monusco est désormais rompue. C’est ce qui traduit la colère et le sentiment d’abandon de la population de l’est de la RDC, victime d’exactions massives depuis près de trois décennies.

“La Monusco quoi qu’il en soit ne peut pas rester indéfiniment en République Démocratique du Congo. Aujourd’hui, la confiance est rompue parce que les raisons pour lesquelles la Monusco devrait être là ne se justifient pas par lorsqu’elle est incapable d’agir efficacement pour régler les problèmes. Le Gouvernement peut avoir le repli dans la manière de discuter mais nos populations depuis que nous détenons le pouvoir disent Non à la Monusco. Il ne faudrait pas que demain l’on soit de nouveau exposé à des choses plus graves avec les incidents de la Monusco”, a t-il dit à la presse.

Aussi Patrick Muyaya a appelé la jeunesse congolaise à intégrer les forces armées de la RDC pour défendre le pays.

“C’est pour cela que nous avons lancé un appel aux jeunes de rejoindre les forces armées pour être en mesure de défendre l’intégrité du territoire national”, a-t-il poursuivi.

En rappel, la MONUSCO entend organiser un procès public pour juger les casques bleus auteurs des tirs meurtriers à Kasindi, au Nord-Kivu. Il est prévu notamment qu’un tribunal Tanzanien se déploie sur le sol congolais pour organiser ce procès devant les victimes et/ou leurs proches ainsi que les témoins.

Jeff Kalala