Au cours d’une conférence de presse spéciale sur les droits de l’homme vendredi 23 mars au quartier général de la MONUSCO, le directeur du bureau conjoint de Nations-Unies aux droits de l’homme a relevé les inquiétudes de l’ONU au sujet des violations des droits de l’homme enregistrées depuis le premier janvier 2018.

Dans un rapport de l’ONU intitulé “utilisation illégale, injustifiée et disproportionnée de la force contre des manifestants congolais en RDC” au moins 47 morts dont des femmes et des enfants ont été attribués aux services de sécurité congolais. Ces derniers, indique le rapport, ont aussi tenté de dissimuler ces graves violations des droits de l’homme en enlevant les corps des victimes et entravant le travail des observateurs nationaux et internationaux.

Avec une diminution de cas de violations des droits de l’homme enregistrés au mois de février soit 525 cas contre 744 au mois de janvier, Abdul Aziz rassure que des efforts sont fournis par son bureau en collaboration avec les membres du gouvernement pour éviter que les violations de droits de l’homme n’atteignent le point d’irréversibilité.

Le numéro 1 du BCNUDH se réjouit également de la levée de la mesure de suspension des manifestations publiques, annonce faite tout récemment au conseil de l’ONU par la ministre congolais des droits humains.

Jean-Paul MUBIAYI

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