La Commission électorale nationale indépendante a rendu son verdict après 2 jours de discussions. Les élections présidentielles couplées aux législatives nationales et provinciales auront lieu le 23 décembre 2018 et l’investiture du nouveau président interviendra le 12 janvier 2019.
Cette nouvelle a fait appel à des réactions diversifiées selon les tendances politiques en RDC. Ceux de la Majorité au pouvoir apprécient « un calendrier réaliste et consensuel » alors qu’à l’opposition des doutes demeurent sur la bonne foi de la Ceni à organiser ces élections.
Le Président du Conseil national de suivi de l’accord se félicite pour la publication de ce calendrier :
#RDC #CNSA se félicite d la publicat•du calendrier consensuel et réaliste par la #CENI pour les élect•présidentielles & législatives en 2018 pic.twitter.com/trVYkdmF7w
— Joseph Olenghankoy (@NkoyJoseph) November 5, 2017
Henry Mova du PPRD estime qu’il s’agit d’un grand bond en avant :
Ce #Calendrier est un grand bond en avant. Nécessité d'implication de tous les acteurs "
— Henri Mova Sakanyi (@AmbHenriMova) November 5, 2017
Pour Félix Tshisekedi l’heure est venue pour chasser Kabila :
Peu importe la Ceni.Son calendrier sonnera le glas de ce régime malfaisant.Préparez-vs, congolais,l'heure est venue de chasser J.Kabila.
— Félix A. Tshisekedi (@fatshi13) November 5, 2017
Moïse Katumbi qualifie de fantaisiste le calendrier de la Ceni :
Ce régime prédateur veut prolonger instabilité & misère du peuple. Ns n’acceptons pas ce calendrier fantaisiste. Stop. #Kabila doit partir.
— Moise Katumbi (@moise_katumbi) November 5, 2017
Olivier Kamitatu estime que c’est une provocation du peuple :
Le calendrier de Nangaa et cie pour donner à Kabila un an de plus est une pure provocation et une insulte à l’intelligence ! C’est NIET !!! pic.twitter.com/LyO3CmFaZw
— Olivier Kamitatu (@OlivierKamitatu) November 5, 2017
Martin Fayulu qualifie ce calendrier d’un non-événement :
Le calendrier de La CENI est un non événement pour nous. Nous demandons au Peuple de se préparer à appliquer l'art. 64. Kabila doit partir.
— Martin Fayulu (@MartinFayulu) November 5, 2017