La conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) s’est prononcée ce mercredi à Kinshasa au sujet des écoles catholiques fictives radiées, après le procès qui a fait condamner des responsables de l’administration du secteur de l’éducation.

«C’est pour répondre un peu à ceux-là qui veulent intoxiquer les gens mais il est certain qu’on va voir les autorités compétentes à différents niveaux, comme je dis là il s’agit que des écoles catholiques, si on considère les écoles catholiques seulement, plus de 600, il faut compter au moins plus de 6.000 enseignants touchés. Imaginez si c’était dans les 4.000 ou c’était dans les 40.000 enseignants, 2 millions donc ça perturber la réalité sociale mais nous ne condamnons pas, nous demandons simplement le fait que ce travail a été fait, ou il faudra des raisons pour le faire nous ne savons pas mais nous constatons simplement que dans ce qui a été fait il y a beaucoup d’erreurs, on a là juste tout.»

A lui de poursuivre :

«On a relevé là les questions à titre illustratif, tous les coordinateurs interrogé jusque-là, tous affirment que leurs écoles qui se trouvent dans la liste sont les écoles qui fonctionnent normalement, ce qui paraît comme certain ce que il y a effectivement des faux arrêtés alors le problème maintenant c’est la responsabilité de qui, une école qui fonctionne normalement qui chaque année le contrôle, qui 20 ans 30 ans après vous dites que ce sont des faux arrêtés, on doit savoir qui a donné ces arrêtés là.
Le plus important, c’est que les enseignants jusque-là, sont payés. Est ce qu’il y a des raisons pour qu’on ferme ces écoles? Ça c’est un travail qui demande le temps et ce serait imprudent de sacrifier ces écoles de risque de paie alors qu’il y a déjà des indices clairs, la réalité est autre
».

Au terme du procès sur le détournement de frais de fonctionnement dans la gratuité de l’enseignement scolaire, certains responsables ont été condamnés pour détournement.

Jeff Kalala