Dans une déclaration signée par Héritier Ekoto, son Communicateur Officiel, le Parti Congo Positif, rappelle sa mise au point du 20 août 2020 dans laquelle il exigeait que les Confessions Religieuses soient écartées des affaires électorales en général et de la Présidence de la CENI en particulier.

Dans cette déclaration qui date d’il y a une année et dont Congo Positif remémore dans ce nouveau contexte de la désignation du nouveau président de la Ceni, ce parti révèle que le fait que le Pays n’a pas tiré bénéfice de l’organisation des élections par les Confessions religieuses car le manque de transparence et de crédibilité qu’on imputerait aux politiciens est celui qui s’est constaté aussi bien en 2006, en 2011 qu’en 2018 exposant ainsi le pays à des conflits politiques et communautaires.

« En effet , si on ne change pas l’équipe qui gagne, que doit-on faire de l’équipe qui perd ?. Il n’est pas exagéré de dire que les Confessions Religieuses ont tellement déçu le Peuple qu’on est parfois scandalisé d’apprendre qu’il y aurait même, dans leur gestion de la CENI, des faits présumés de corruption, de mégestion des ressources et autres pratiques éhontées qu’on ne peut attendre d’une institution tenue par elles (Confessions Religieuses). » écrit Héritier Ekoto, Communicateur Officiel du Parti.

Il ajoute que le choix du Président de la CENI doit cesser de diviser l’Eglise de Dieu et de semer la mésentente entre les Chefs des Confessions religieuses qui en fait sont des véritables autorités morales qui ne sauraient être divisées à cause d’une question temporelle comme celle-ci .

« Pire , nos Pasteurs ne réalisent pas le spectacle scandaleux qu’ils présentent au Peuple, à la face du monde, juste pour une si petite question du temporel. » renchérit-il.

Cette formation politique membre de l’union sacrée de la nation, fait remarquer que la raison ayant conduit à la mise en place des institutions d’appui à la démocratie (CENI, CSAC, CNDH, …) n’existe plus car la belligérance sur laquelle se sont appuyées ces institutions a pris fin depuis la passation pacifique et civilisée de pouvoir entre un Président sortant et un Président entrant .

C’est ainsi fait-il savoir dans plusieurs pays du monde, les élections sont organisées par le Gouvernement à travers le Ministère de l’Interieur ce qui marquerait un début de la normalisation des choses concernant les élections.

Vraisemblablement avec tout ce qui se passe à la CENCO et à la CIME, une année après son interpellation, il y a lieu de donner raison à CONGO POSITIF qui avait proposé d’écarter les Confessions Religieuses du circuit électoral pour leur laisser le rôle d’observateur au vu de leur essaimage sur l’ensemble du territoire national.

La désignation par les confessions religieuses de leur délégué président de la Ceni prévue mardi dernier n’a pas eu lieu faute de consensus, recherché par l’église Catholique et l’église du Christ au Congo, qui fustigéraient la désignation de Denis Kadima candidat de l’église Kimbaguiste.

Ayant été reçu par Christophe Mboso président de l’Assemblée nationale, un délai de 48h qui expire jeudi 30 juillet à été accordé à ces confessions religieuses afin de trouver un terrain d’entente et transmettre le nom de leur délégué.

globalinfos.net