Après moult discussions depuis près de trois ans pour l’organisation des élections générales en République Démocratique du Congo, c’est ce dimanche 30 décembre 2018, que finalement, les électeurs ont été appelés aux urnes pour consacrer la première alternance à la tête du pays.

Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, après l’assassinat de son père Laurent Désiré Kabila, est allé voter en ce dimanche, une manière de dire, officiellement au revoir au pays qu’il a dirigé pendant 18 ans.

Après la transition qu’il a gérée entre 2001 et 2006, J. Kabila est élu pour le premier mandat constitutionnel, fin 2006 à des élections à deux tours, dont le deuxième s’est déroulé contre son ancien vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo.

En 2011, Kabila remet son pouvoir en jeu pour des élections à tour unique, et il est déclaré vainqueur contre Etienne Tshisekedi. Une élection contestée par l’opposition et une partie de la communauté internationale. Cependant il va prêter serment pour gérer le pays pour un nouveau quinquennat.

En 2016, année sensée connaitre de nouvelles élections, les préparatifs n’ont pas été organisés, et à la suite de deux dialogues, un accord est trouvé pour l’organisation des élections fin 2018.

Ce 30 décembre, loin d’être seulement une élection, c’est aussi la consécration d’une alternance au sommet de l’Etat. Une première en RDC, après plusieurs décennies sans avoir connu de passation de témoin entre un président sortant et un autre entrant.

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