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Les forces armées congolaise et ougandaise, engagées depuis le 30 novembre dans une opération conjointe contre les ADF (Forces démocratiques alliées) dans l’est de la RDC, ont annoncé la destruction cette semaine de nouveaux “bastions” des rebelles et l’arrestation de 35 d’entre eux en Ituri.

Après avoir réhabilité les routes pour faciliter les mouvements de troupes, les forces armées de RDC (FARDC) et d’Ouganda (UPDF) sont “passées à l’offensive” et ont bombardé “de nouveaux campements ennemis identifiés en territoire de Beni (Nord-Kivu) et dans la province de l’Ituri”, selon un communiqué conjoint tweeté dimanche par l’armée congolaise.

A Beni, les forces conjointes ont lancé des opérations dans le nord du parc des Virunga après avoir pilonné “des positions ennemies” à Kambi Yajua, Tondoli et Kahinama, précise le texte.

Ituri, les bombardements ont détruit des “bastions ADF et alliés” à Madina 3, Bantonga, Kitumba et Mulangu, tandis que “l’offensive lancée les 13, 14 et 15 décembre fait état de la capture de 35 terroristes ADF” dans plusieurs villages du territoire d’Irumu, affirme encore le communiqué.

L’armée ougandaise de son côté, dans un texte publié samedi sur le site du ministère de la Défense, a précisé que les opérations allaient “s’intensifier dans différents secteurs, maintenant que les terroristes ont été délogés de leurs anciens bastions”.

Dans un premier bilan des opérations, les deux armées avaient fait état le 11 décembre de 34 rebelles arrêtés, “4 bivouacs ennemis détruits” et “31 otages congolais libérés”. Aucun bilan de morts ou blessés n’a été diffusé jusqu’à présent.

“Afin de consolider les opérations, les FARDC et UPDF appellent la population congolaise à se ranger derrière la coalition (…) et à dénoncer les ADF”, est-il également écrit dans leur communiqué.

Jeff Kalala