Jacques Kyabula Katwe, gouverneur du Haut-Katanga a, lors du point de presse organisé lundi à Lubumbashi pour restituer les retombées de la table ronde sur la cohabitation pacifique entre les communautés, évoqué la question d’insécurité dans sa juridiction. Celui-ci a notamment parlé de l’arrivée massive des policiers et militaires en situation irrégulière dans le Haut-Katanga. A ces jours, la province est au de là de 750 policiers en situation irrégulière.

“En ce qui concerne la question sécuritaire, nous nous sommes rendus compte des masses qui viennent des provinces du Kasaï vers le Katanga, mais aussi les militaires et policiers armés qui se déplacent avec la population. Dans le Haut-Katanga, nous avons plus ou moins 750 policiers qui se sont déplacés d’eux-mêmes du Kasaï vers le Katanga” dit-il à la presse lors du débriefing à Lubumbashi.

Ce qui, selon Jacques Kyabula Katwe, constitue l’insécurité tant décriée dans la province du Haut-Katanga.

“Quand ces policiers arrivent, ils n’ont pas d’occupation, ils n’ont pas à manger ni d’endroit où passer nuit. C’est ainsi qu’ils peuvent créer l’insécurité tout naturellement”.

Contexte

La conférence inter provinciale entre les provinces du Kasaï et celles du Katanga a été convoqué par le Président de la RDC, Félix Tshisekedi qui tenait à comprendre et trouver des solutions autour des tensions entre les deux espaces. A la clôture de ces assises au chapiteau du Pullman Karavia de Lubumbashi, Félix Antoine Tshisekedi a appelé à l’humanisme et la tolérance entre les deux espaces, mais aussi au respect des lois de la République. Il a été également décider d’instaurer une forme de feuille de route pour contrôler les mouvements des populations.

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