C’est d’une même voix que les mouvements citoyens et différents activistes de droits de l’homme ont fait le plaidoyer auprès de la communauté internationale dans la crise congolaise. Ils ont demandé à l’ONU et à l’U.A de multiplier les sanctions contre ceux qui violent les droits de l’homme en RDC.

D’un ton fort, Gloria SENGA, membre de l’un des mouvements citoyens présents dans la salle, condamne les récents assassinats des activistes enregistrés lors de la marche organisée par le CLC le 25 février pour réclamer l’application intégrale de l’accord du 31 décembre 2016.

« En ce moment où la désillusion nous ramène vers une réalité sordide, celle d’accepter la perte de nos deux frères Rossy et Éric, lâchement abattus par les éléments de la police alors que sans armes à la main ni haine dans le cœur, ils marchaient pacifiquement pour réclamer l’alternance démocratique au sommet de l’État… Nous, mouvements citoyens et activistes pro changement, avons décidé de nous réunir comme un seul homme afin de lancer un message à la communauté tant nationale qu’internationale, à la jeunesse congolaise en particulier mais surtout au régime dictatorial de Joseph Kabila qui considère de bons citoyens comme des bandits et des fauteurs des troubles. » A lancé Gloria, après avoir invité l’auditoire à observer une minute de silence en mémoire de ces deux activistes.

Dans leur communiqué, ces mouvements citoyens déplorent la léthargie de la communauté internationale et de l’Union africaine dont la moindre action contre ce qu’ils qualifient des violations graves des droits de l’homme ne se limite qu’au comptage des nombres de ceux qui sont tombés à la suite d’une répression. Ils exigent à ces partenaires de la RDC de se rattraper en venant en appui au peuple congolais dans sa lutte pour la démocratie en poussant le régime en place à quitter le pouvoir.

Les mouvements citoyens et activistes acquis au changement appellent par ailleurs la population à observer une journée ville morte le vendredi 09 Mars 2018 en mémoire des congolaises et congolais qui sont tombés lors des marches anti-Kabila.

Jean-paul MUBIAYI

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici