C’est depuis fin mars dernière, soit près de trois mois que le M23 a resurgit en groupement de Jomba dans le territoire de Rutahuru à l’est de RDC.

Une résurgence d’un mouvement totalement défait par l’armée loyaliste en 2013 qui surprend l’opinion nationale congolaise qui pointe du doigt le Rwanda dont le gouvernement apporte un soutien et sert de base arrière à ce mouvement.

Les autorités de Kinshasa vont loin et indiquent que le M23 qu’il considère comme un mouvement terroriste est un arbre derrière lequel le pays de mille collines se cache pour agresser la RDC.

Une hypothèse qui bien que rejetée par Kigali, suiscite des réactions de la part des différentes couches de la population congolaise.

Le tour est celui des enfants issus des groupes armés actifs dans le territoire de Masisi et Rutshuru encadrés par le groupe PAMU sous appuis de la Monusco qui disent non à cette agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda.

” Nous enfants sortis des groupes armés lançons un message fort et disons non et non a l’agression du M23 et ses alliés à l’est de la République démocratique du Congo”, indique ce communiqué lu par Adolphe Bindu Ndyanabo, représentant de ces enfants sortis des groupes armés.

Considérant les enfants comme premières victimes de la guerre et l’instabilité de la partie est de la RDC, cette centaine d’enfants sortis des groupes armés plaident pour l’implication de la communauté internationale pour mettre fin à cette agression de la République démocratique du Congo par le Rwanda.

” C’est nous les enfants qui sommes premières victimes de cette agression, c’est nous qui mourrons, d’autres deviennent des enfants non accompagnés, d’autres des enfants séparés de leurs familles et écoles, d’autres handicapés. Nous nous invitons ainsi la communauté internationale de s’impliquer pour mettre fin à cette agression.”, Pouvons-nous lire dans cette déclaration.

Élie TSONGO