Alors qu’il était devant les députés nationaux ce mercredi 1er décembre pour répondre à une question orale et débat lui adressée à propos de l’amélioration des conditions sociales des enseignants, Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), a notamment éclairé la lanterne sur les classes de 7e et 8e qui ne bénéficient pas encore de la gratuité de l’enseignement étant donné que cette dernière ne se limite qu’au niveau primaire (de la 1ère à la 6e).

Pour Tony Mwaba, avant d’assurer la gratuité à ce niveau du parcours scolaire, il faut avant tout terminer les réformes qui sont en cours. Ces réformes visent notamment à élargir l’enseignement primaire au niveau de l’enseignement de base en incluant notamment les classes des 7e et 8e. Cela implique comme conséquence, selon Tony Mwaba, la suppression du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) en 6ème année primaire afin de le ramener au niveau de la  8ème année.

Pour les classes de 7ème et 8ème, il y a des réformes en cours avant d’arriver à assurer la gratuité de l’enseignement à ce niveau-là. L’idée de cette réforme est de faire constater aujourd’hui qu’après les épreuves de TENAFEP, on délivre le certificat de fin d’études primaires au finaliste de 6ème primaire. Mais à quoi sert ce titre scolaire dans la vie pratique ? Est-ce qu’il peut lui permettre de s’engager dans une carrière professionnelle ou dans un métier? On s’est posé la question de savoir quel est le niveau réel d’un finaliste de TENAFEP ? C’est comme ça que la réforme avait voulu qu’on puisse étendre l’enseignement primaire vers l’enseignement de base en incluant les 7ème et 8ème et, lorsque la réforme aura aboutie, je crois qu’on va supprimer le TENAFEP au niveau de 6ème pour ramener ça au niveau de la 8ème “, a expliqué Tony Mwaba à l’Assemblée nationale.

Pendant ce temps, comme la réforme n’a pas encore abouti, « la gratuité ne peut que se limiter au niveau primaire comme l’exige la constitution », a poursuivi le ministre T. Mwaba.

Jeff kalala