La parole du chef de l’Etat s’impose à elle même après plusieurs turbulences dans la coalition. Cependant l’opinion se perd en conjecture sur la dissolution de l’assemblée nationale, la mise en accusation du chef de l’Etat, les réformes électorales, voilà tant de questions auxquelles la population attendent une orientation du président de la République au cours de son adresse annoncée pour ce vendredi 23 octobre.

Reste à savoir si le chef s’y penchera réellement.
D’aucuns tente de deviner le contenu de l’adresse du chef de l’Etat à travers une analyse froide des faits et gestes posés par Félix Tshisekedi pendant qu’il faisait son entrée lors de la cérémonie de prestation de serment par les 3 juges de la cour constitutionnelle; d’une entrée aussi magistrale, Félix a soulevé deux doigts, synonyme de la victoire, une attitude qui traduit pour la plupart le triomphalisme laissant ainsi transparaître la discordance au sein de la coalition au pouvoir. “TSHISEKEDI a fait passer un message selon lequel il ne recule pas “pensent ces observateurs avertis ,ce qui ouvre la brèche à la question de savoir si réellement le chef ira tout droit à la dissolution de l’assemblée nationale ? Si oui, va-t-il s’appuyer sur quel soubassement dès lors que certains estiment qu’il n’existe pas une crise entre l’assemblée nationale et le gouvernement.
Tshisekedi va-t-il demander la démission du 1er ministre et de son gouvernement ? et dans l’hypothèse où le premier ministre démissionnerait va-t-il désigner un informateur pour dégager une majorité parlementaire qui lui sera favorable ?
En tout cas visiblement les signaux sont au rouge, pendant que l’attention du monde entier reste suspendue à ce que pourra révélé la chaîne nationale dans les heures qui suivent.

JP Mubiayi