Félix Tshisekedi a demandé au Gouvernement de saisir le Parlement pour obtenir une prorogation de 15 jours de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri permettant aux FARDC « de continuer le déploiement de leurs plans ».

Il a salué, a t-il dit, « les efforts constants des nouvelles autorités militaires dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu pour vaincre l’ennemi ».

Si les gouverneurs et leurs adjoints étaient connus, ce n’est que le 25 du mois en cours  que le reste de l’administration a été publiée avec l’ordonnance portant nomination des maires, bourgmestres et administrateurs de territoire dans la province de l’Ituri dans le cadre de l’état de de siège. 

Conformément à l’ordonnance proclamant l’état de siège dans cette province, ces nouvelles autorités sont composées des militaires et des policiers.

Les militaires déployés ont connu quelques succès particulièrement en Ituri. La situation est cependant très inquiétante à Beni (Nord-Kivu) avec les nouvelles tueries attribuées aux ADF.

Concernant les droits de l’homme, les critiques se poursuivent. La dernière sortie médiatique concerne Linda Thomas-Greenfield, l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies. Dans son échange avec Félix Tshisekedi au téléphone elle s’était dit « préoccupée par le fait que des officiers supérieurs des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) ayant des antécédents problématiques en matière de droits humains demeurent à des postes de direction ».

Jeff Kalala