L’année 2021 tire inexorablement vers sa fin. Une période jalonnée de beaucoup d’événements sur le plan socio-économique avec en toile de fond, les festivités de Noël et du nouvel an.

Si les fins d’années sont une occasion de détente, de divertissement et de relâchement pour les uns, c’est plutôt un moment de vigilance pour les autres. Alors que les entreprises, les jeunes planifient des évènements festifs, les églises, quant à elles, intensifient les séances de prière.

Plus de croisades de prière et davantage de séminaires, sous prétexte que les puissances maléfiques accroissent leurs forces pour éliminer des vies humaines et plonger plusieurs familles malheureuses dans la désolation.

Cette conception des chose s’est déjà ancrées dans beaucoup de sociétés africaines qui pour se mettre au large recourent à la prière, un geste que salue pasteur Gérard Kambembo de l’église la Présence de Dieu/Lubumbashi.

« La prière est une recommandation du Seigneur. Mais il y a des moments où il faut beaucoup prier. », déclare le prélat pentecôtiste.

Pour lui, la vie de prière ne doit pas forcément être liée aux circonstances. Il ne s’agit pas de prier seulement en cette période, mais d’être plus vif quand la menace est plus évidente.

« Satan agit en tout temps. Mais il y a aussi des périodes cibles comme en fin d’année. Cela est lié aux statistiques des accidents et des morts. Alors, face aux menaces, il faut monter en prière, comme déclare la Bible dans Actes 4 :29-31. » , a-t-il ajouté lors de cette interview.

Ce constat est plus fréquent sur le continent africain où la mort est considérée comme un mystère plutôt qu’un fait naturel. En Afrique, la mort ne passe jamais inaperçue, elle est toujours liée à une cause métaphysique qu’il faut découvrir et si possible, éloigner de soi et des siens.

Nonobstant ces informations parfois erronées, inculquées dans le but d’effrayer , il est tout de même important de rester sur ses gardes en veillant et priant.

Eunice Musau