Le Premier Ministre , Jean Michel Sama Lukonde Kyenge va prendre part aux travaux du sommet de « l’Union Africaine – Union Européenne » prévus du 17 au 18 Février 2022 à Bruxelles.

Pourquoi la RDC devrait participer à ces travaux ?

La RDC venait de présider l’Union Africaine pendant toute l’année 2021 et début 2022. Cette position a permis au Président de la République de rouvrir davantage le pays vers le monde avec une diplomatie agissante.

A ce jour où de grandes questions mondiales vont se discuter, il est plus que nécessaire que le pays soit aux avant-postes des discussions mondiales.

Cependant, le sommet UA-UE ne va pas discuter de la RDC mais des relations entre l’Europe et l’Afrique.

Au cours de ce sommet, 5 tables rondes seront organisées avec des thèmes principaux diversifiés sur quelques matières à savoir :

Paix, sécurité et Gouvernance

Système de santé et production vaccinale

Agriculture et développement de la soutenabilité

Education, culture et formation vocationnelle, migration et mobilité

Secteur privé et intégration économique

Changement climatique et transition énergétique, connectivité et infrastructures, digital et transport , croissance financière inclusive et soutenable

Sécurité et paix

Les efforts de paix et la sécurité en Afrique sont confrontés au dilemme de la résurgence et des attaques récurrentes des groupes armés ou forces négatives, à la transhumance, au terrorisme, à l’extrémisme violent, aux crimes transnationales organisées, à l’insécurité maritime bien souvent sur fonds de conflit des ressources minières et végétales rares.

Ces travaux permettront à l’Afrique et particulièrement à la RDC de présenter les défis auxquels elles font face et comment, à l’interne, des solutions sont trouvées pour préserver l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Etat.

Environnement

Comme d’aucuns le savent, l’Afrique est la région la plus affectée par les effets néfastes des changements climatiques et ne reçoit que 5% du financement climatique. Selon les Nations Unies, le changement climatique coûte au continent 7 à 15 milliards de dollars par an et menace sa sécurité alimentaire et énergétique. Et l’Afrique saisira cette occasion pour rappeler son rôle dans ce domaine.

Energie

L’accès à l’énergie constitue l’un des défis majeurs pour l’industrialisation et la croissance économique de l’Afrique. La Banque Mondiale estime à plus de 645 millions, le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’électricité en Afrique. Paradoxalement, elle dispose d’un potentiel énergétique important, surtout dans le domaine des énergies renouvelables.  Le développement du mix énergétique africain passe notamment par le soutien à l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) lancée en 2015 lors de la Cop21 sur le climat qui vise la mobilisation du potentiel africain pour la production au moins de 300 GW d’ici 2030. Il en est de même pour le “New Deal” sur l’énergie pour Afrique

Le numérique

La numérisation des services et de l’économie africaine est une nécessité. La crise sanitaire liée au COVID-19 a révélé la vulnérabilité des économies et l’évidente nécessité d’accélérer l’accès des populations aux services numériques.

La Banque Mondiale évalue à 100 milliards le cout de la réduction de la fracture numérique en Afrique d’ici 2030. Il s’agit ici d’une grande opportunité d’investissement pour nos régions

Toutes ces questions et tant d’autres seront exploitées pendant ces assises de deux jours.

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