Le bureau de la sous-division de l’enseignement primaire secondaire et Technique (EPST) dans le territoire de Manono, situé dans la province de Tanganyika a été vandalisé ce lundi par certains finalistes, une dizaine. Ces derniers ont incendié ce bureau pour manifester leur mécontentement à la suite du changement de leurs codes de participation à la session ordinaire de l’examen d’État édition 2021.

Ces finalistes, selon certaines sources de la société civile, n’ont pas participé à la première journée de l’examen d’État à Manono.

Il s’agit en majorité des élèves de Mwenge, ITP et ITPA qui sont mécontents parce que les autorités locales ont modifié leurs codes. Le code de la session ordinaire est différent de celui de la dissertation“, declare un agent de la sous-division de Manono.

Il faut dire que ces élèves n’ont pas participé à la première épreuve, ils n’ont pas retrouvé leurs codes. La police est intervenue pour disperser ces jeunes en colère.

Le collectif des jeunes du Tanganyika (COJELTA), une structure de la société civile, appelle les autorités provinciales à s’impliquer dans la résolution de ces divergences entre ces élèves et les responsables du secteur de l’éducation dans le territoire de Manono.

Le COJELTA salue le professionnalisme de la Police Nationale Congolaise qui a réussi à maîtriser la tension et condamné quelques dérapages de la part des jeunes manifestants. Nous demandons également au ministère organisateur de cette épreuve de tout mettre en œuvre pour faciliter la participation de tous les finalistes” a dit, ce lundi Joseph Mulunda, coordonnateur de COJELTA, une structure de la société civile dans la province du Tanganyika.

La session ordinaire de l’examen d’État édition 2021 a été lancée ce lundi dans la province de Kwango par le ministre de l’EPST Tony Mwaba Kazadi.

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