Cenco : « Moïse Katumbi doit rentrer en homme libre »

C’est la conclusion d’une enquête qui aura fait plusieurs mois et dont l’aboutissement semblait s’éloigner de plus en plus au vu de la situation politique au pays.

La conférence nationale épiscopale du Congo a tenu à faire la lumière sur la condamnation de l’opposant Moïse Katumbi. Dans un document remis au Président de la République, la Cenco dit avoir mené une enquête indépendante et les résultats sont très accablants pour la justice congolaise.

En effet, dans l’affaire de spoliation de maison appartenant à un sujet Grec, les enquêtes révèlent que cette parcelle a été achetée au moment où Moïse Katumbi se trouvait en exile et ne pouvait donc pas engager sa personne sur une transaction faite sur le sol congolais.

Et dans la procédure qui a précédé sa condamnation, il y a eu plusieurs irrégularités que les évêques relèvent dans ce document qui vient donc bouleverser toutes les considérations liées à la condamnation en 2016 de l’opposant congolais.

Moïse Katumbi est parmi les rares Congolais qui se sont déjà exprimés quant à leur intention de briguer le mandat de Chef de l’état lors de la prochaine présidentielle prévue, selon les accords politiques du 31 décembre, en fin de l’année 2017.

La seule question qui reste pendante est de savoir ce que la justice Congolaise pourrait faire des résultats d’une enquête des évêques de la Cenco.